INFENES : le 18 septembre, en grève et dans la rue pour gagner !  

A la mi-juillet, le gouvernement a présenté un budget visant à ramener le déficit public sous la barre des 3% en 2029. Celui-ci se traduit par une austérité historique de plus de 44 milliards d’euros. 

Un tel volume d’« économies » n’a jamais été réalisé dans toute l’histoire du pays et se traduit par une violence sociale et institutionnelle sans précédent. 

Après avoir transformé nos deux meilleures années de retraite en nos deux pires années de boulot,
Après le gel quasi ininterrompu de la valeur du point d’indice malgré un niveau d’inflation historique, 
Après l’abandon de la Garantie Individuelle de Pouvoir d’Achat qui aurait dû bénéficier à près d’un tiers des agents de la DGFiP, 
Après l’amputation de 10% de la rémunération en cas de congé de maladie ordinaire, 

Voici désormais le retour : 
Des forts volumes de suppressions d’emplois (3 000 annoncées pour 2026
Du non-remplacement d’un départ en retraite sur trois à compter de 2027 qui se traduira par plusieurs dizaines de milliers de suppressions d’emplois,
Du doublement de la franchise médicale,
De la suppression du statut d’ALD pour les malades ,
De la limitation du premier arrêt maladie à 15 jours

L’orientation est claire : chacun d’entre nous paiera plusieurs fois comme fonctionnaire, comme contribuable, comme salarié, comme parent, comme malade, comme retraité, comme citoyen… Et il s’en trouve encore pour penser que ce n’est pas assez ! 

Dans le même temps, la Cour des comptes rappelle que les baisses et allègements d’impôts privent les comptes publics de plus de 62 milliards par an, un rapport parlementaire évalue à 211 milliards par an le montant des aides aux entreprises sans conditions ni contreparties et les actionnaires des 40 plus gros groupes français ont perçus en 2024, 98,2 milliards d’euros de dividendes alors que la crise inflationniste a aussi mis à mal le pouvoir d’achat et dégradé les conditions de vie des salariés soumis aux blocages des salaires. 

Le plan Bayrou/Macron était dicté par « l’effort de guerre », comment en serait-il autrement par le nouveau 1er ministre, ex ministre des armées ?

Le choix de nommer Sébastien Lecornu, jusqu’alors ministre des Armées, laisse peu de doutes. Celui-ci, ministre depuis le début du premier quinquennat d’Emmanuel Macron a voté tous les projets de loi de finances réduisant nos droits et notre pouvoir d’achat et a soutenu la contre-réforme des retraites.

Les syndicats SNFOIEN appellent à participer aux assemblées générales dans tous les EPLE, pour débattre démocratiquement de la situation et décider de la poursuite de la lutte. 

Nos revendications  : 

  • Création massive de postes d’INFENES pour atteindre une INFENES par établissement et par tranche de 500 élèves en EPLE
  • Grilles indiciaires de catégorie A type
  • Abandon de la réforme Borne de la santé scolaire et du regroupement des 4 corps
  • Taux de promu-promouvable à 30% (au lieu de 11% actuellement) et selon des critères d’ancienneté
  • Remboursement et abondement de tous les frais de déplacements nécessaires pour exercer les missions
  • Logiciel ergonomique, adapté à nos contraintes, qui facilite notre travail et qui fonctionne
  • Arrêt des redéploiements et des suppressions de postes 
  • NBI dite handicap pour toutes les INFENES ayant en charge des élèves notifiés MDPH sans “ plancher” de taux de handicap
  • Récupération des congés maternités qui tombent durant les vacances scolaires
  • Titularisation des INFENES contractuelles qui le souhaitent
  • Arrêt des glissements de tâches administratives, pédagogiques, médicales…