
Chèr·es collègues INFENES de l’académie de Toulouse Le SNFOIEN et sa fédération la FNEC FP FO ont été reçus en audience par M. Le Recteur et M. Le Secrétaire général de l’académie le 12 septembre dernier. Vous pourrez lire ci dessous le mandat porté par le SNFOIEN : Le constat actuel, qui est le même que l’an passé, est que les conditions de travail se dégradent de plus en plus et continuent à se dégrader.Le matériel informatique, de bureautique et de dépistage, qu’il soit inexistant ou obsolète, entraîne des difficultés dans le bon déroulement des missions de l’INFENES. L’application métier LIEN, est extrêmement chronophage, il se déconnecte très rapidement, il dépend trop de la qualité du réseau et sa complexité ne permet pas de se consacrer exclusivement à l’entretien infirmier, obligeant bon nombre d’INFENES à saisir les consultations ultérieurement, ce lorsqu’il fonctionne et à condition que l’item renseigné ne soit pas “bloquant”. Cela engendre, de fait, une surcharge de travail et augmente également notre charge mentale. Le SNFOIEN demande de pouvoir accéder à du matériel fonctionnel et un logiciel LIEN plus ergonomique, moins chronophage, non bloquant et fonctionnel. Les charges de travail et mentales des INFENES sont déjà augmentées par le manque de personnels tel que les psyen, les médecins scolaires, les assistantes du service social, les secrétaires des EPLE ou des CMS, les AESH et le glissement de tâches que cela engendre. Le SNFOIEN demande le recrutement massif de ces personnels. Réponse du rectorat : recrutement de 80 AESH supplémentaires Pour le SNFOIEN, ce n’est pas suffisant, il y a besoin d’un recrutement massif de tous les personnels . Les élèves porteurs de handicap, ayant un PPS, notifié par la MDPH sont de plus en plus nombreux à être scolarisés dans nos établissements par défaut de place dans des instituts spécialisés et au nom de l’inclusion. La prise en charge de ses élèves par les infirmièr·es scolaires ne dépend pas de leur taux d’incapacité ni de leur taux de handicap mais bien de leurs besoins. Entre outre, le manque d’AESH engendre une sur-fréquentation de l’infirmerie pour ses élèves en recherche de relation duelle, apaisante, bienveillante, sécurisante. Le BO numéro 34 du 12 septembre 2024 sur l’école inclusive présente le déploiement de l’autorégulation en milieu scolaire. La coopération constructive entre les acteurs prévoit:- à l’école, au collège, au lycée général technologique et professionnel : un partenariat quotidien entre l’élève, ses parents et plusieurs personnels dont l’infirmière de l’éducation nationale,A aucun moment la notion de taux d’incapacité n’est mentionné dans les annexes, mais seulement le fait que l’enfant doit relever de la MDPH . A ce titre, le SNFOIEN revendique l’obtention de la NBI dite handicap pour tout·es les INFENES et ce indépendamment du tableau envoyé par le rectorat. Tableau qui parfois n’arrive pas jusqu’aux boites mails des infirmières ou renvoyé tardivement quand il est fait, par les chefs d’établissements qui sont plus que débordés. Réponse du rectorat : nous appliquons les textes . La loi de 1991 stipule que les 20 points de NBI doivent être attribués aux INFENES qui ont en charge des élèves “lourdement handicapés”, or le SNFOIEN considère qu’un élève qui a une notification MDPH en relève. Nous revendiquons donc la NBI pour toutes les INFENES ayant des élèves notifiés MDPH. Le SNFOIEN demande l’augmentation de l’IFSE pour percevoir le même montant que celui perçu par nos homologues de l’enseignement agricole qui touchent le double d’IFSE. Le SNFOIEN réclame qu’à travail égal, salaire égal par conséquent l’augmentation des IFSE ainsi qu’une revalorisation indiciaire afin de compenser la perte de pouvoir d’achat lié au gel du point d’indice. Par la pénurie et la difficulté de recrutement des médecins scolaires, de nombreuses tâches ont glissé vers les INFENES notamment la gestion des PAI, augmentant encore une fois la charge de travail. La santé mentale de nos élèves apparaît aujourd’hui comme l’une des priorités gouvernementales initiant les assises de la santé scolaire. La réforme de la santé scolaire issue des assises ne répond en rien, pour le SNFOIEN, aux véritables besoins des élèves ni aux conditions de travail des personnels.Derrière les discours sur la « prévention » et le « repérage », c’est une nouvelle charge qui retombe sur les épaules des infirmières et des personnels de santé scolaire, déjà en sous-effectif chronique. Le SNFOIEN refuse que l’on transfère aux élèves et à leurs pairs la responsabilité du repérage de la santé mentale : c’est une dérive dangereuse.Le SNFOIEN exige des recrutements massifs, la reconnaissance des missions spécifiques de chaque corps et le respect des statuts.Nous ne voulons pas d’une santé scolaire dégradée, instrumentalisée, et vidée de son sens .La tension et l’agressivité ambiante se répercute sur l’activité de l’INFENES, augmentant une fois de plus sa charge mentale et sa charge de travail. De plus en plus d’infirmières ressentent un climat de tension sur leur lieu de travail, nombre d’entre elles sont en épuisement professionnel et au bord de la rupture. Le SNFOIEN revendique une INFENES par établissement et par tranche de 500 élèves. Il va de soi que nous sommes dès à présent opposés aux redéploiements – qui sont sur le terrain des suppressions de postes – qui pourraient être envisagés et nous restons encore et toujours mobilisés pour revendiquer le retour du poste des lycées Pardailhan/ Le Garros. Le SNFOIEN demande le réabondemment des postes d’INFENES supprimés, redéployés ou affectés de façon provisoire ces dernières années Réponse du rectorat : cela sera vu en CSA Outres ces sujets qui concernent toutes les INFENES, il est essentiel et urgent d’évoquer des dossiers individuels de collègues qui sont en souffrance (par mesure évidente de confidentialité, le contenu de ces dossiers n’est pas retranscrit dans ce mail). CONTRE LA DÉGRADATION DE NOS CONDITIONS DE TRAVAIL ET POUR LA JUSTICE SOCIALE, LE SNFOIEN TOULOUSE APPELLE A LA GRÈVE LE 18 SEPTEMBRE PROCHAIN ! Ci dessous vous trouverez les lieux et horaires des manifestations dans tous les départements de l’académie : Aveyron : 14 heures à Rodez sur la place d’Armes Ariège : 14 heures à Foix au Haut de Villote Haute-Garonne : 13 h 30 à Toulouse au métro Saint-Cyprien Gers : 10 heures à Auch sur l’avenue des Pyrénées devant France Travail Lot : 11 heures à Cahors sur le parvis de la mairie, 11 heures à Figeac devant l’usine Figeac Aéro, 10 h 30 à Biars devant la mairie Hautes-Pyrénées : 10 heures à Tarbes devant la bourse du Travail Tarn : 10h30 : Manifestation à Castres (Place Soult), 10h30 : Manifestation à Gaillac (Place de la Libération), , 14h30 : Manifestation à Albi (Place du Vigan) Tarn et Garonne : 10 heures à Montauban sur l’esplanade des Fontaines |