
Le 8 mars, tu veux faire « quelque-chose » d’utile pour défendre les droits des femmes…va dans la rue !
Profitons du 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes pour mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes.
En effet, parmi les plus impactés par cette réforme figurent les femmes qui doivent déjà travailler plus longtemps pour compenser leurs carrières hachées et composées de temps partiels souvent imposés.
Les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes à attendre l’âge de fin de la décote, soit 67 ans. La pension moyenne brute de droit direct (y compris la majoration pour trois enfants) des femmes est de 1 154 euros et de 1 931 euros pour les hommes soit un écart de 40 %. 400 000 femmes retraitées n’ayant qu’une pension de réversion ont une pension inférieure à 1 100 euros. Les femmes veuves, qui représentent 42 % des effectifs de retraité·es vivant seul·es, ont un taux de pauvreté de 12,7 % (9,5 % pour l’ensemble des retraité·es). Et 36 % des femmes parties à la retraite à 65 ans ou plus perçoivent moins de 750 euros de pension directe.
Si la réforme voyait le jour, la situation des femmes s’aggraverait encore puisqu’elles devraient travailler plusieurs mois supplémentaires de plus que les hommes (jusqu’à 4 mois de différence entre femmes et hommes de la génération 1972)
En grève, les 7, 8, 9 Mars 2023 et après pour défendre nos droits .