Le 30 janvier 2025 avait lieu un groupe de travail sur les postes INFENES pour le rentrée 2025. Une suppression de poste appelée redéploiement par le rectorat, est prévu. LE SNFOIEN Toulouse s’y oppose fermement et organise la lutte contre cette volonté.
Voir les articles correspondants : https://snfoien.com/petition-de-lintersyndicale-et-fcpe-contre-la-suppression-du-poste-infenes-dans-le-gers-toulouse/ et https://snfoien.com/les-personnels-se-mobilisent-contre-la-fermeture-de-postes-dinfenes-dans-lacademie-de-toulouse/
Vous pouvez lire ci-dessous notre DÉCLARATION PRÉLIMINAIRE à ce groupe de travail
Le SNFOIEN regrette que cette année le tableau présenté dans le document de travail n’inclut pas les écoles rattachées aux collèges et leurs effectifs.
En effet les INFENES, qui sont en poste mixte, ont des missions qui incombent au 1er degré. En règle générale, un jour par semaine est consacré aux écoles de secteurs, écoles dans lesquelles l’INFENES se rend pour des interventions de prévention santé, des dépistages et suivis infirmiers. Elle intervient également dans le cadre des PAI et ce de manière exponentielle dû aux manques de médecin scolaire qui déséquilibrent les équipes médico-scolaire et augmentent de fait encore la charge de travail.
Une mobilisation renforcée est demandée à ces mêmes infirmièr.es à cause des difficultés particulières liées à l’isolement dans certaines zones rurales, et le suivi qu’il convient d’assurer dans les réseaux d’éducation prioritaire ainsi que dans certains établissements scolaires exposés à des phénomènes de violence.
L’infirmier.e, peut être mis.e à mal dans ces missions notamment par la difficulté de remboursements (kilométriques et de repas) liée aux déplacements dans ces écoles parfois éloignées du collège.
Nous remarquons que près de la moitié des lycées voient leurs effectifs augmenter. Cela se répercute sur la charge de travail des INFENES, qui rencontrent elles aussi des difficultés similaires aux postes en collège car le manque de médecin impacte leur charge de travail.
Globalement la charge de travail des INFENES ne cesse d’augmenter, alors qu’elles se retrouvent trop souvent seul.e représentant.e de l’équipe de santé scolaire. Les dispositifs tels que pHARe, les premiers secours en santé mentale, le refus scolaire anxieux, les formations PSC1/SST, les dépistages de la douzième année, la collaboration aux visites médicales, la gestion et l’accompagnement des élèves porteurs de handicap mais aussi l’augmentation des PAI avec de plus en plus de délivrance de psychotropes et toutes les autres missions justifient que le SNFOIEN revendique 1 INFENES par établissement et par tranche de 500 élèves soit la création de plus de 200 ETP pour l’académie de Toulouse et que tous les redéploiements effectués ces dernières années soient réabondés.
Il semble difficilement acceptable que les postes provisoires des établissements de Bellevue dans le Tarn et de Bourdelle dans le Tarn et Garonne ne soient pas reconduits pour l’année scolaire 25/26 car cela doublerait la charge de travail des INFENES en poste dans ces établissements. Sachant que le tableau (fourni par l’administration) n’est pas représentatif de la charge de travail, pour exemple au collège Bellevue à Albi, il y a une intégration d’élèves notifiés ITEP mais qui n’apparaissent pas dans les listes. Le SNFOIEN demande bien évidemment le renouvellement de ces postes provisoires mais aussi leur pérennisation en les transformant en postes définitifs.
Le SNFOIEN demande pourquoi des INFENES lauréats du concours ne peuvent prétendre à un poste dans leur département car ils ne leur sont pas proposés, ce qui les obligent à se rendre dans des établissements géographiquement éloignées. Pour exemple dans le Gers, 4 postes sont vacants à la rentrée 2024 mais non proposés aux « reçus concours ».
Enfin, le tribunal administratif a donné raison à 2 INFENES de l’académie de Toulouse au sujet de leur demande de NBI handicap. Nous demandons donc que cette NBI soit perçue par tou.tes les INFENES puisque nous gérons toutes des élèves relevant de la MDPH et donc lourdement handicapés.
Nous venons d’apprendre qu’un poste des lycées (général+professionnel) Pardaillan à Auch va être supprimé alors même que les effectifs de la cité scolaire ont augmenté passant de 1107 élèves à la rentrée scolaire 23 à 1173 à la rentrée 2024.
Le SNFOIEN déplore l’annonce du redéploiement 1 h avant le groupe travail et condamne cette décision car elle met, entre autre en péril, la santé et la scolarité des élèves. Le SNFOIEN demande l’annulation du redéploiement de poste de Pardailhan à Auch