
Nous revendiquons :
– l’arrêt de l’attribution du CIA en fonction de la notation du chef d’établissement (Bordeaux étant une des seules académies à le faire)
– Le même CIA pour tous et toutes les INFENES à hauteur de celui de nos collègues de l’enseignement agricole soit 1500 euros
– Le versement à tous les agents y compris à ceux qui ont eu des arrêts maladie ou des CITIS
-La transformation de cette prime en indiciaire qui compte pour la retraite
Pour de plus amples explications vous pouvez lire ci-dessous la copie du mail envoyé à toutes les INFENES de l’académie de Bordeaux.
Pour information: Cette pétition sera apportée au rectorat mais les signataires n’apparaitront pas de façon publique sur le net.
Alors que nous avons du mal à accomplir toutes les missions et les glissements de tâches imposées, cette évaluation “au mérite” reste très subjective et peut s’avérer être une double peine comme pour les collègues qui ont eu un arrêt maladie ou un CITIS (Congé pour invalidité temporaire imputable au service). Le CITIS, ou pour le dire plus simplement, l’arrêt maladie reconnu accident du travail, prive l’agent du CIA alors que c’est son travail qui a justement engendré cette situation. C’est un comble inacceptable !
Le rectorat nous a confirmé qu’un recours pour demander une modification de la notation est possible mais ne changerait pas le montant du CIA liée de la notation initiale. Ainsi, en cas de recours, l’administration va donc reconnaître que la notation est injustifiée mais le préjudice financier demeurera. C’est inadmissible !
L’administration nous indique que les montants peuvent être proratisés en fonction de la situation administrative des agents (congé maladie supérieurs à trois mois; congés longs ou citis sur une partie de l’année; congé parental, disponibilité, détachement; mutation ou détachement en cours d’année; retraite)
Par ailleurs, les situations de congés longs (congés longue maladie ou longue durée, citis) sur la totalité de l’année de référence n’ouvrent pas droit au versement du CIA qui est lié à la réalisation des “objectifs de l’année de référence”. C’est pour cette raison que FO a voté contre la RIFSEEP qui impose le salaire au mérite car c’est une façon de rémunérer les agents “à la tête du client”. Nous sommes des agents de la fonction publique d’Etat rémunérés pour accomplir des missions et non atteindre des objectifs. Nous revendiquons que les rémunérations soient selon le statut et selon l’ancienneté. De plus ces primes ne sont pas comptées dans la retraite et nous précarisent encore plus.
Nous nous opposons à ce procédé qui met les collègues en concurrence: « diviser pour mieux régner » et augmente la pression déjà lourde par la charge de travail des infirmières scolaires.
Comme dit plus haut, l’académie est une des seules en France à rémunérer ses infirmières selon l’avis du chef d’établissement, créant des injustices et des règlements de comptes”. En effet, nous observons, par exemple, que des INFENES ont passé 20 ans dans un établissement avec des entretiens professionnels excellents et lors d’un changement de direction, d’un refus de tâches hors-missions ou d’un différend relationnel cette notation s’effondre.
Nous devons nous mobiliser contre ce genre de traitement qui entrave notre autonomie de fonctionnaire dans l’accomplissement de nos missions.
A cet effet le SNFOIEN lance une pétition dans l’académie de Bordeaux pour revendiquer l’ARRÊT DE L’ATTRIBUTION DU CIA EN FONCTION DE LA NOTATION DES CHEFS D’ÉTABLISSEMENT ET L’ATTRIBUTION DU MÊME CIA POUR TOUTES ET TOUS LES INFENES à hauteur de celui attribué à nos collègues de l’enseignement agricole soit 1 500€.