Cher.es Collègues infirmier-res,

Vous avez reçu un courriel émanant du rectorat annonçant la décision de revalorisation de l’IFSE.

L’académie de Toulouse a fait le choix de le revaloriser de 3%. Ce taux correspond à une sujétion nationale comme nous l’a indiqué monsieur le secrétaire général lors du groupe de travail. Le taux aurait pu être plus élevé, il s’agit du choix du rectorat de Toulouse de s’aligner sur le minimum. Pour rappel, nous avons voté contre au CTA.

Nous disons merci pour cela, nous prenons, mais... nous allons donc recevoir 10,90€ en plus par mois, soit 130,80€ par an pour un temps plein.

Sachant que le point d’indice des fonctionnaires est gelé depuis 20 ans et que cela correspond à une perte moyenne de 16 % pour chacun.e d’entre nous soit 15 000 euros de pouvoir d’achat et que les taux d’inflation cumulés de la France depuis 3 ans dépasse les 4 %, nous ne pouvons pas nous satisfaire du choix du rectorat.

Ce courriel nous informe aussi que "au regard de la mobilisation des personnels infirmiers pendant la crise sanitaire, un Complément Indemnitaire Annuel (CIA) revalorisé sera versé cette année sur la paie de décembre". A moins que ce CIA avoisine les 15000€ par infirmier-res, nous serons encore perdant-es.

Nous ne demandons pas des primes à la volée, nous demandons une vrai revalorisation du point d’indice qui comptera donc pour nos retraites.

La colère gronde, depuis longtemps et particulièrement cette année !

Nous ne figurons pas dans les Ségur de la santé, dans lequel nos consœurs hospitalières ont arraché une hausse de 49 points d’indice ! Pourquoi ?

Nous ne serions pas de vrais personnels de santé.
Nous ne sommes pas non plus dans le Grenelle de l’éducation.

Pourquoi ?
Nous ne serions pas de vrais personnels éducatifs ?

Alors que sommes-nous ? A quelle place le ministère de l’Education Nationale nous place.

Ca suffit, nous méritons une vraie place avec une vraie rémunération à la hauteur de notre qualification !

Alors, non, pour 10,90€ par mois de revalorisation nous ne nous sentons pas du tout gratifié-es !